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L’alfonic développe-t-il l’envie d’écrire ?
Oui ! Comme l’alfonic débarrasse (temporairement) des difficultés de l’orthographe, les enfants se sentent rassurés dans leur maîtrise du français. Car l’alfonic ne se base pas sur du vent : il met en valeur les compétences bien réelles dont les enfants disposent dès avant leur entrée dans la lecture : puisqu’ils parlent le français, ils en identifient déjà tous les phonèmes, ils les prononcent, ils les articulent en mots, et surtout ils produisent des phrases qui ont du sens, ils sont capables de tenir une conversation et d’interagir avec leur entourage. Ce n’est pas rien !
Bien sûr, un jeune enfant n’aura pas le niveau de langage d’un brillant universitaire terminant sa thèse de doctorat. Bien sûr, son utilisation du passé simple et du subjonctif sera encore vacillante ; bien sûr, à cinq ans, il vous racontera encore qu’il a vu « des chevals » le long de « l’aréoport ». Mais ces erreurs de langage, si elles doivent être relevées et corrigées, ne doivent pas empêcher la libre expression de l’enfant. De même, l’apprentissage de l’orthographe ne devrait jamais ôter à l’enfant le plaisir de la lecture ni de l’écriture.
Peut-on vraiment parler de créativité littéraire chez les jeunes enfants ?
Bien sûr ! Si l’enfant reçoit le droit de jouer avec les sons, les lettres, les mots, les phrases, il s’appropriera la langue écrite de manière bien plus rapide, plus décontractée et plus efficace que s’il se sent, d’emblée, coincé dans la crainte de la faute.
Mais que peuvent bien écrire de jeunes enfants ? Hé bien… des tas de choses ! Des poèmes, des histoires, des chansons, des blagues, des recettes de cuisine, des lettres à leurs amis.
Il paraîtrait que de trop nombreux enfants manquent de vocabulaire ? Le constat est mal posé. Le vrai problème n’est pas qu’ils manquent de mots pour exprimer leur pensée, mais qu’ils souffrent trop souvent d’une insécurité linguistique (la « peur de mal parler ou de mal écrire »), qui les crispe et les empêche de montrer la diversité de leur répertoire. À cet égard, entrer immédiatement dans l’orthographe ne les aide pas du tout. Au contraire, s’ils se sentent rassurés dans leur compétence de locuteurs, et autorisés à écrire « ce qu’ils entendent » et ce qu’ils prononcent, ils se sentiront pousser des ailes en tant qu’apprentis scripteurs. C’est pourquoi le grand projet de l’alfonic se traduit en : « Je parle donc j’écris ! »
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Image : bannière de l’alfonic.
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