L’alfonic peut-il être abordé comme un jeu d’écriture avant d’entrer dans l’orthographe ?

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Le jeu est-il un moteur d’apprentissage ?

Oui ! Les pédagogues et les spécialistes de l’éducation l’ont bien compris : le jeu est un des plus puissants moteurs d’apprentissage qui soient. Pourquoi le très jeune enfant passe-t-il les premières années de sa vie à jouer ? Parce que c’est sa manière d’apprendre, de découvrir, d’expérimenter, de comprendre le monde. Et il le fait avec un bonheur qui ne se dément jamais.

Alors, quoi ? On devrait donc jouer avec les sons, les lettres, les mots, les phrases avant de découvrir l’orthographe ? Mais oui ! Jouer, avec les règles simples et logiques de l’alfonic, pour se familiariser avec le principe de l’écriture.

Jouer avec l’alfonic, c’est sympathique. Mais ne passe-t-on pas à côté de la rigueur d’un apprentissage réel ?

Pas du tout ! Écrire « ce qu’on entend », ce n’est en aucun cas « écrire n’importe comment ». Identifier avec précision tous les sons qu’on articule (et rien que ceux-là) demande une grande précision.

Selon les régions du monde, le français utilise en moyenne 14 voyelles, 3 semi-voyelles et 18 consonnes. Au total, 35 phonèmes. Or, notre alphabet latin ne comporte que 26 lettres. C’est la raison pour laquelle l’orthographe a pris le parti d’associer plusieurs lettres pour transcrire un seul son (exemples : ou, in, eu, eau). Mais ce n’est pas tout : souvent, l’orthographe propose plusieurs graphies différentes pour un même phonème (exemple : in, im, ein, ain et même ym !). Cette variété orthographique rend les sons du français plus difficiles à repérer si l’on n’a, comme corpus observable, que des textes écrits. Dans l’alfonic, au contraire, l’oral correspond à l’écrit, et vice-versa.

L’alfonic est-il vraiment logique, précis, fiable ?

Absolument ! Contrairement à l’orthographe, l’alfonic est rigoureux et systématique : « un son égale une lettre, une lettre égale un son ». Les enfants apprécient sa logique rassurante et intuitive.

Jouer, c’est suivre les règles du jeu. Dans leur simplicité, les règles de l’alfonic demandent pourtant aux enfants une grande attention : ils doivent repérer, dans le bon ordre, tous les sons qu’ils prononcent dans un mot, puis choisir les lettres qui leur correspondent. Ce n’est pas un exercice anodin.

Ensuite, dès que les jeunes scripteurs se sentent à l’aise dans l’écriture avec l’alfonic, l’enseignant peut leur proposer le « niveau 2 », réservé aux joueurs expérimentés : l’orthographe.

En savoir plus ? Rendez-vous dans notre foire aux questions.

Image : bannière de l’alfonic.