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Tous les profs vous le diront : lorsqu’on lance un jeu pédagogique avec des enfants, il est intéressant de faire appel à leurs intelligences multiples. Aussi, l’activité d’aujourd’hui utilise leur intelligence auditive, puis kinesthésique et enfin visuelle. En associant le son, le mouvement et l’image (dans ce cas-ci, l’écriture), ils comprennent et retiennent mieux.
Le jeu des cerceaux des prénoms est tout simple : il suffit de placer des cerceaux par terre. Chaque cerceau sera muni d’une lettre en alfonic. Faute de cerceaux, on peut dessiner des cercles à la craie dans la cour ou utiliser un tapis de sol décoré de ronds colorés. Il faudra aussi disposer d’un tableau.
Pour s’amuser, on débutera avec les prénoms. Le prof lance le jeu : « Qui a un “i” dans son prénom ? » Tous les élèves dont le prénom comporte ce son se placent alors dans le cerceau muni de la lettre « i » en alfonic. Le prof résume au tableau ce que ses élèves ont compris : il dessine un cercle nommé « i », dans lequel il écrit en alfonic les prénoms des élèves concernés.
Puis on recommence avec une autre voyelle du français. Mais attention : personne ne quitte son cerceau initial. Lorsqu’on est concerné par plusieurs phonèmes, il faut placer une partie de son corps dans chacun des cerceaux. Par exemple, si le deuxième son est « a » et le troisième est « o », le petit Nicolas devra garder un pied dans le cerceau « i », placer l’autre dans le cerceau « a » et mettre sa main dans le cerceau « o ». Au bout de plusieurs phonèmes, certains élèves se retrouveront dans des postures d’équilibristes inattendues !
Quand le jeu aura bien pris, on pourra passer aux consonnes puis aux syllabes. Si les enfants sont enthousiastes, on peut aussi leur laisser proposer des sons eux-mêmes.
Pour une première approche du jeu, il ne sera pas nécessaire de passer en revue les quatorze voyelles, les trois semi-voyelles et les dix-huit consonnes du français, ce serait beaucoup trop. Le professeur pourra se contenter d’une dizaine de voyelles pour débuter et de cinq ou six consonnes. L’important est de rendre progressivement les enfants attentifs aux sons qu’ils connaissent et prononcent, et de faire en sorte qu’ils parviennent à discriminer les phonèmes du français à l’intérieur de mots.
Et si certains prénoms étrangers contiennent des phonèmes imprononçables en français ? Eh bien, ce sera l’occasion, pour le prof, de souligner que les phonèmes sont toujours liés à une langue, et qu’un réel effort de prononciation est nécessaire pour réussir à articuler un phonème étranger. Ensuite, l’enseignant pourra encourager l’enfant, si ce dernier connaît la graphie de ce phonème dans sa langue maternelle, à venir l’écrire au tableau : « Mesdemoiselles et messieurs, accueillons ce nouveau son en classe : c’est notre invité, souhaitons-lui la bienvenue ! »
Bon amusement !
Illustration : montage d’après une photo de Gerhard, Gustavo Rezende et Open Clipart Vectors (Pixabay).
Cette association du geste et de la mémoire est une très bonne idée car, en douce, elle permet de mieux fixer l’apprentissage des voyelles, puis de consonnes du français.
Bravo pour la diversité des jeux proposés
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Merci pour votre commentaire ! :o)
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