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Toutes les voyelles sont sonores. C’est-à-dire qu’on fait vibrer ses cordes vocales pour les prononcer. C’est la raison pour laquelle elles se prêtent si bien au chant. Pour l’anecdote, j’ai entendu dire que le chanteur Mike Brant, lorsqu’il avait fini de composer une mélodie, précisait à son parolier la suite de voyelles qu’il souhaitait chanter dessus. « Tu vois, ici, j’ai prévu cette phrase musicale la-la-soool, mi-ré-mi-dooo-sol ! Eh bien, je voudrais que tu m’écrives des paroles qui sonnent comme ceci : è-eu-an, eu-an-u-a-eu. Car ces voyelles-là mettront en valeur la mélodie et ma voix. » Et le parolier écrivait alors : « J’aime tant le vent du large ! » Si non e vero, e bene trovato !

En ce qui concerne les consonnes, c’est un peu différent. Certaines nécessitent la vibration des cordes vocales : ce sont les consonnes sonores ou voisées. Les voici : « b, d, g, v, z, j, r, l, m, n, gn, ng ». D’autres consonnes, au contraire, ne requièrent aucun son de notre voix : ce sont les consonnes sourdes ou non-voisées. Cela ne veut pas dire qu’elles ne font pas de bruit, mais elles sont discrètes comme des chuchotis. Les voici à leur tour : « p, t, c, f, s, ch ». À ce sujet, vous pouvez retrouver ici le tableau des sons du français en alfonic.

L’activité d’aujourd’hui vise à faire prendre conscience de la présence de la voix dans les consonnes du français. C’est un exercice qui se révèle non seulement utile pour les jeunes francophones mais, de plus, intéressant pour des enfants dont le français n’est pas la langue maternelle.

Par exemple, les arabophones ont souvent du mal à distinguer « b », phonème existant en arabe, de « p », qui n’existe pas en arabe. Pour leur faire comprendre la différence d’articulation, on peut d’abord leur faire remarquer qu’ils savent déjà prononcer des consonnes sourdes : « t, c, f, s, ch ». C’est la même « suppression de voix » qui s’applique de « d » à « t », de « v » à « f » et de « b » à « p ». Pour rendre la différence physiquement sensible, on peut inviter les enfants à poser leurs mains sur leur cou afin qu’ils sentent la présence ou l’absence de vibration. Une fois que les deux phonèmes « b » et « p » sont correctement identifiés, on peut jouer avec les paires minimales : bébé – pépé, boule – poule, belle – pelle, blanche – planche. Ensuite, on pourra passer à des activités écrites comme celle de ce jour.

Bon amusement !

Images : Clker-Free-Vector-Images, jaaannnaaa, OpenClipart-Vectors (Pixabay).

Cliquez ci-dessous pour découvrir notre activité en PDF.

https://alfonicbe.files.wordpress.com/2022/10/consonnes-sourdes-et-sonores.pdf

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