#ÉcoleMaternelle #Lecture #Écriture #Phonèmes #français #Apprendre_à_lire #Un_son_égale_une_lettre #Apprentissage_par_le_jeu #alfonic #alfonic #education #pedagogie #apprentissage #methode #lecture #ecriture #languefrancaise

Le projet de départ de l’alfonic est : « Je parle donc j’écris ». Cette formule choc signifie ceci :

« Moi, jeune enfant, je suis capable de parler, de répondre, bref d’interagir oralement avec d’autres personnes. Si on m’apprend à associer une lettre (toujours la même) à chacun des sons que j’entends en français et que je prononce lorsque je parle, je me découvre rapidement capable d’écrire des mots puis des phrases qui me tiennent à cœur et que j’ai envie de partager avec ceux que j’aime. Quel bonheur ! »

On ne le redira jamais assez : l’alfonic est évidemment transitoire. Il ne sert que de tremplin à l’apprentissage de l’orthographe. Une fois que le principe de l’écriture et de la lecture est bien acquis en alfonic (« un son égale une lettre, et une lettre égale un son »), on peut initier en douceur à notre merveilleuse orthographe, si complexe et si raffinée. Les enfants, alors délivrés de la crainte de la faute, se lancent joyeusement dans la découverte des « habits de fête de l’écriture ».

Comment s’y prendre ? L’enseignant peut d’abord faire identifier les phonèmes du français, en faisant discriminer à ses jeunes élèves ce qu’ils entendent, au moyen de comptines et de poèmes (voir le matériel et les activités déjà publiés).

Ensuite, demandons aux élèves non plus d’écouter des mots mais de produire des rimes, c’est-à-dire de trouver eux-mêmes des mots qui contiennent le ou les phonèmes explorés. L’activité d’aujourd’hui vise donc à développer la conscience des phonèmes (et syllabes) en fin de mots.

Bon amusement !

Un article de Wendy Nève

Illustration : montage : Please Don’t sell My Artwork AS IS (Pixabay).

Laisser un commentaire