Un article de Wendy Nève
Les phonèmes « m » et « n » sont des consonnes sonores car on les prononce en utilisant sa voix. Dans « m », on joint les lèvres comme si on voulait dire « b », mais le son sort par le nez (et non par la bouche). Dans « n », on pointe la langue contre l’arrière des dents du haut comme pour dire « d », mais, là aussi, le son sort par le nez. C’est la raison pour laquelle « m » et « n » sont des consonnes nasales.
On entend « m » dans : main, mare, mou, aimer, emmener, femme, homme. En alphabet phonétique international, on l’écrit /m/ ; en alfonic m.
On entend « n » dans : nain, nous, ainé, énergique, laine, lune. En alphabet phonétique international, on l’écrit /n/ ; en alfonic n .
Hormis au téléphone, où il faut parfois épeler (« m comme Marie ; n comme Nestor »), on les confond peu dans la conversation courante, grâce à l’aide du contexte.
- Le nain a deux petites mains.
- Cette mule est nulle !
- Anne a une belle âme.
- Réveille-moi de mon somme dès que la cloche sonne.
- Qu’importe si cette grosse fleur a fané, la petite chenille est affamée !
- Dans cette brume romantique, je me promène avec ma brune.
Jouons avec les mots : après une comptine pour découvrir ces deux phonèmes, remplissons les mots à trous avec les lettres m et n.
Bon amusement !
Illustration : Wendy Nève.