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Une langue, qu’est-ce que c’est ? Un ensemble de signes dessinés, capables de transporter la pensée ? Ou un ensemble de sons qui, mis bout à bout dans un ordre spécifique, permettent l’échange des idées ? Dans nos civilisations aujourd’hui, les deux sont devenus indissociables.
Et les étrangers qui apprennent le français, faut-il les plonger immédiatement dans l’écrit orthographique ? Nous sommes convaincus que non. De très nombreux profs de français langue étrangère (FLE) vous l’affirmeront : une découverte trop précoce de l’orthographe du français court-circuite la bonne prononciation des apprenants.
Quand on apprend une langue, il s’agit, bien sûr, de la lire et de l’écrire, mais le premier enjeu est surtout de la parler. C’est ce qu’explique aussi notre amie la Prof de langues dans l’épatante méthode Intuitiv’Lingua. Certes, la grammaire et l’orthographe sont des points que l’on peut difficilement négliger en français, mais si l’on n’axe pas d’abord la langue sur sa fonction première, la communication orale, on manque un aspect essentiel, on perd l’intuition que la langue est vivante. Le site Phonétique du FLE a publié en 2011 un article qui n’a pas pris une ride : « Appel des phonéticiens pour l’enseignement & apprentissage de la prononciation du français ». (Et pour les langues anciennes ? Pour ma part, je plaide vigoureusement en faveur d’un apprentissage oral également, même si ce n’est pas à la mode aujourd’hui ; mais c’est un autre débat.)
Découvrir une langue étrangère, c’est d’abord dans la bouche et les oreilles que cela se passe. Parler une nouvelle langue, c’est ouvrir ses oreilles à des phonèmes inconnus, mais aussi s’amuser et se délecter de prononcer une nouvelle langue, comme on déguste une pâtisserie. Mais alors, il faudrait développer de nombreux exercices de prononciation ? Oui, c’est évident. Des jeux et des comptines pour que les apprenants apprivoisent peu à peu les nouveaux mouvements demandés à leur appareil phonatoire, pour qu’ils s’habituent à une nouvelle gymnastique de la langue et des lèvres, pour qu’ils se familiarisent à une nouvelle articulation. Puis des activités pour identifier et discriminer de manière précise les phonèmes qui se ressemblent (travailler sur les paires minimales, par exemple).
Et c’est seulement une fois que la prononciation est correctement acquise qu’il est pertinent de passer à l’écrit. Chez les enfants francophones, la discrimination, d’abord orale, des phonèmes renforce leur conviction qu’ils sont déjà des experts du français, puisqu’ils le parlent couramment. Pour les étrangers qui apprennent le français (enfants, adolescents ou adultes), une écriture simplifiée confirme ce que leurs oreilles et leurs bouches viennent de découvrir en leur fournissant, pour chaque phonème français, un référent visuel unique (une lettre, donc). Quel meilleur outil que l’alfonic pour débuter dans l’écriture du français ?
Bon amusement !
Images : monsieurcozzolino, OpenClipart-Vectors, Clker-Free-Vector-Images (Pixabay).
Bravo ! Bien d’accord ! Une langue sert d’abord à rencontrer des personnes et à se réjouir avec elles de s’entendre et de se comprendre !
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Chère Anne-Élisabeth, je n’aurais pas pu mieux dire ! :o)
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