Certains s’inquiètent parfois : « Avec l’alfonic, l’élève ne fait pas la différence entre deux mots homophones » (c’est-à-dire deux mots qui se prononcent de façon identique). Ah, vraiment ? Cette remarque appelle trois répliques.
L’alfonic n’est que temporaire
Rappelons que l’alfonic ne sert que de marchepied à l’apprentissage de l’orthographe. Selon le principe pédagogique « une seule difficulté à la fois », cet outil simple et rigoureux sert à séparer en deux phases distinctes 1o l’apprentissage de l’écriture et de la lecture, et 2o l’enseignement de l’orthographe. Quand l’élève (ou même l’apprenant adulte) maîtrise la première phase, il passera de manière bien plus détendue à la deuxième.
Quand on parle, entend-on les différences d’orthographe ?
Non, c’est impossible. Un son (ou un phonème) est un « bruit » distinctif dans une langue. Pour le transporter, il faut l’enregistrer. On ne peut pas écrire un bruit ou un son, ni un chant d’oiseau ou un cri, pas plus qu’on ne peut les emporter dans sa poche.
En revanche, on peut transcrire ce bruit, ce son, ce phonème, au moyen d’une lettre, c’est-à-dire le représenter symboliquement au moyen d’un signe écrit. Mais il est matériellement, acoustiquement, physiquement impossible d’entendre une lettre. Pas plus qu’on ne peut entendre un dessin ou une peinture.
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