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En début d’année, les étudiants débutants du cours de français langue étrangère (FLE) commencent par apprendre notamment à décliner leurs noms, leurs prénoms et leurs pays d’origine. En parallèle de cet apprentissage principalement oral, nous proposons de démarrer tout de suite dans le français écrit avec l’alfonic au lieu de plonger (et de noyer) directement les étudiants dans les méandres de l’orthographe. L’idéal est de montrer tous les phonèmes du français en plusieurs séances successives : d’abord les consonnes (qui sont les plus faciles), puis les 10 voyelles orales, puis enfin les 4 voyelles nasales en alfonic.
Cependant, pour rassurer ceux qui connaîtraient déjà quelques mots ou phrases dans leur aspect écrit officiel, nous recommandons d’utiliser l’alfonic et l’orthographe en parallèle : l’alfonic en guise d’écriture principale afin que chacun identifie avec soin tous les phonèmes du français, et l’orthographe en « sous-titre » pour ceux qui souhaitent déjà y mettre le nez.
La semaine dernière, nous avons découvert le nom des pays en alfonic au moyen de leurs drapeaux. C’était l’occasion d’apprendre à dire « Je viens de Russie, je viens du Maroc, je viens d’Ukraine, je viens des Pays-Bas ». À présent, passons aux nationalités. (Nous avons choisi une sélection de 36 pays car nous ne pouvons les représenter tous.)
L’activité d’aujourd’hui consiste à rassembler les drapeaux avec les adjectifs de nationalités, au masculin et au féminin. Le prof fournira donc aux étudiants, en vrac, les drapeaux et les adjectifs en alfonic. Les adjectifs sont également présentés en orthographe, pour favoriser chez les étudiants l’observation des similitudes et des différences entre nos deux graphies.
Le prof dessinera alors au tableau une grille de trois colonnes dans laquelle les étudiants pourront aimanter
- les drapeaux,
- les adjectifs masculins
- et les adjectifs féminins leur correspondant.
L’idée est donc de laisser les étudiants observer les adjectifs, tenter de les prononcer au mieux grâce à leur maîtrise croissante de l’alfonic, puis en rassembler au tableau la version masculine et féminine face au drapeau correspondant, et observer les récurrences dans les terminaisons :
- italien – italienne ; irakien – irakienne ; canadien – canadienne ;
- marocain – marocaine ; américain – américaine ; mexicain – mexicaine ;
- français – française ; japonais – japonaise ; taïwanais – taïwanaise ;
- chinois – chinoise ; suédois – suédoise ; danois – danoise ;
- nigérian – nigériane ;
- belge – belge, russe – russe ; turc – turque ; grec – grecque ; suisse – suisse.
Ensuite, lorsque le prof a vérifié la classification opérée au tableau, il fait répéter tout haut les adjectifs, en alternant masculin et féminin. Pour en favoriser la mémorisation, il peut aussi lancer à voix haute un adjectif masculin et en demander le féminin, et vice-versa.
Enfin, il peut faire faire des phrases complètes à ses étudiants : « Je suis ukrainienne. Et toi ? » – « Je suis syrien. »
Pour varier les plaisirs, il peut enfin demander à chaque étudiant de piocher une carte de drapeau et de demander à son voisin s’il est de la nationalité correspondante : « Est-ce que tu es turc ? » Et celui-ci répondra, selon sa nationalité réelle : « Oui, je suis turc » ou « Non, je suis érythréen » ou encore « Non, je ne suis pas turc. »
Bon amusement !
Images : drapeaux libres de droits et Rheo (Pixabay).
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