Un article de Wendy Nève
Pour la fête des mères et la fête des pères, une joyeuse tradition veut que les enfants récitent de petites poésies à leurs parents. Souvent sont choisis les ravissants poèmes de Maurice Carême, mais bien d’autres auteurs talentueux ont écrit des textes très jolis et simples pour des enfants.
En voici quelques-uns en alfonic, que l’on peut lire et réciter en classe, puis à la maison.
Dans la poésie versifiée, il faut prononcer les e muets qui précèdent une consonne pour conserver le rythme des vers. En alfonic, nous les avons transcrits avec l’apostrophe.
Et certains « i » s’articulent en semi-voyelle. Pour éviter de les confondre avec la pleine voyelle « i », nous les transcrivons alors avec l’y. Un petit exemple :
- lumièr se dit « lu-mi-ère » en trois syllabes,
- lumyèr se dit « lu-mière » en deux syllabes.
À l’inverse, garder l’i rappelle qu’il faut prononcer la diérèse :
- tw devyï se dit « tout de-vient » en trois syllabes,
- tw deviï se dit « tout de-vi-ent » en quatre syllabes.
De nombreux enfants sont friands de rimes et de rythmes, dont ils comprennent instinctivement le charme.
Pour aller plus loin : et si on demandait aux enfants d’écrire leur propre poème en alfonic ? Surprise garantie pour les parents !
Bon amusement !
Image : © Croisy (Pixabay).