Sylviane, 5 ans (alors en troisième maternelle), écrit librement grâce à l’alfonic : « FÈT CE CAPUCIN SWA GERI BIËTO. SYLVIANE SÏC Ä. » (« Faites que Capucine soit guérie bientôt. Sylviane, cinq ans. »)
Dans le petit panneau qu’elle a rédigé, elle a écrit les phrases en alfonic, mais les prénoms en orthographe (presque) parfaite. Je remarque que, sensibles à l’omniprésence de l’orthographe dans notre société, mes filles ont eu très vite l’envie d’apprendre à écrire leurs prénoms « avec les vraies lettres ».
Grâce aux prénoms, on a une « porte d’entrée » toute trouvée vers l’orthographe : ils sont un bon moyen pour faire comprendre aux enfants que l’alfonic est un outil transitoire, qu’on ne l’utilisera que le temps de l’apprentissage, avant de passer à l’orthographe. En tous cas, cela n’a pas du tout gêné Sylviane de faire coexister les deux sur son message : elle était bien consciente de ce qu’elle écrivait certains mots en alfonic et d’autres en orthographe.
Photo : Wendy Nève.